Le paysage peut être envisagé comme un espace-temps vécu, dans lequel se noue le rapport de l’être humain avec le monde vivant.
Quelles sont les résonances entre les temporalités humaines et les temporalités du paysage dans l’expérience des rythmes; qu’ils soient ceux de la végétation (saisons, jour/nuits, temporalités longues), des animaux et des insectes qui l’habitent, et des hommes qui y déploient des activités diverses ?
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Claire Revol, docteure en philosophie, maîtresse de conférences à l’Institut de Géographie Alpine de Grenoble
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Cet entretien a été filmé dans les cadre des journées “Paysages en mouvement- Lignes de vie, lignes de fuite” organisées du 5 au 8 octobre 2017 par le Centre culturel de rencontre de Goutelas au château de Goutelas (Loire, 42).
Ces journées ont fait dialoguer “savoirs savants” et “ savoirs du vécu » en associant communications universitaires, dialogues et débats, lectures de paysages et arpentages.
Le Château de Goutelas s’inscrit au cœur du Forez décrit par Honoré d’Urfé dans L’Astrée, roman qui constitua, en même temps qu’une incarnation du rêve arcadien, l’une des premières apparitions du paysage « réel » dans la littérature.
Le Centre Culturel de Rencontre de Goutelas associe, sous le signe de l’humanisme, la recherche autour du droit, la création artistique, la recherche et l’expérimentation de formes et de pratiques d’éducation populaire.