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Costanza Matteucci

Costanza Matteucci est graphiste et illustratrice, basée à Saint Etienne. Dans le cadre d'une résidence au Château de Goutelas, elle réalise une édition artistique et participative dans le cadre du projet "Femmes de Goutelas".

Active depuis 1998 son travail est tout particulièrement dédié au graphisme pour les lieux culturels (musée, centres sociaux, tiers lieux) avec des réalisation d'édition et dans l'espace : la signalétique (quartier créatif de la Manufacture de Saint-Étienne) la scénographie (pour muséographies permanentes ou expositions temporaires). Elle intègre différentes équipes de graphistes et scénographes pour suivre les projets de la conception jusqu'à la réalisation.

Elle a notamment travaillé pour Michel Bouvet et Malte Martin, pour la revue Mouvement, différents Centres Nationaux de la Danse (Renne, Pantin, Montpellier), le Centre Georges Pompidou, et autres
lieux culturels (le RIZE à Villeurbanne, la BNF, les Archives nationales...) ainsi que pour des musées d'arts ou dédiés aux sciences et techniques : le Louvre Lens, le Musée Fabre, le musée de lʼOrangerie et dʼOrsay, le Musée des Beaux-Arts de Lyon, de Nantes, de Rouen ou Angers, le musée de la Mine à Saint-Etienne, muséum de Grenoble, musée Lecocq à Clermont-Ferrand ou le musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine à Angers.

A Goutelas, elle travaille à la réalisation d'une création éditoriale collective sur l'histoire du château et le rôle des femmes depuis sa reconstruction en 1961 jusqu'aujourd'hui. Avec la complicité du collectif Carton Plein, elle travaillera à la réalisation d'une mise en espace de ces "récits féminins" sous forme d'exposition qui sera présentée à l'occasion des Journées européennes du patrimoine 2025.

NOTE D'INTENTION : 

« Il s’agira d’une création éditoriale collective qui puise dans les matériaux déjà récoltés et qui dévoile en filigrane l’histoire même de l’objet. Les échanges, les personnes en présence, leur désir de raconter et la réflexion partagée… C’est aussi le récit d’une transmission qui est à révéler. J’imagine ma résidence comme un temps joyeux de rencontres et d’échanges avec les protagonistes elles-mêmes. Nous réfléchirons ensemble à la forme du récit, à l’importance de savoir raconter pour être entendues. J’imagine à ce stade un « livre », ou en tout cas quelque chose d’imprimé, dont les pages se tournent pour construire des espaces d’interprétations, à partir de mots, de formes et de dessins qui invitent à (re)dérouler l’ensemble de la démarche. »